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Comment devenir traducteur indépendant en 2nd activité
Thread poster: Edwige REVAUD-SILVENT
Sheila Wilson
Sheila Wilson  Identity Verified
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€30 000 ? Mar 24, 2017

David GAY wrote:
La SFT a publié en 2009 une étude sur les chiffres d'affaires (attention on parle de CA et non de revenus nets) des traducteurs de la SFT (enquête qui inclut les traducteurs assermentés et des traducteurs qui ont même 80 ans et les prix ont aussi beaucoup baissé depuis). Ces chiffres d'affaires ne sont pas très élevés et dépassent rarement 30000 euros. Nombre de traducteurs très expérimentés sont toujours autoentrepreneurs. Et la paire anglais français est particulièrement concurrentielle.

Je ne vois pas cela dans les statistiques. Il me semble que la moyenne est plutôt autour de €40 000. Et avec toute moyenne il y a toujours bon nombre qui se situent au-dessus du 'norme'.
https://www.sft.fr/clients/sft/telechargements/file_front/4c45ab788dee5.pdf


 
gayd (X)
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paire anglis français en non assermenté Mar 24, 2017

Sheila Wilson wrote:


Je ne vois pas cela dans les statistiques. Il me semble que la moyenne est plutôt autour de €40 000. Et avec toute moyenne il y a toujours bon nombre qui se situent au-dessus du 'norme'.
https://www.sft.fr/clients/sft/telechargements/file_front/4c45ab788dee5.pdf

On parle de la paire anglais français en non assermenté. Il faut donc ôter des statistiques tous les autres qui gagnent (beaucoup) plus.En plus, les prix ont beaucoup baissé depuis 2009

[Modifié le 2017-03-24 14:40 GMT]

[Modifié le 2017-03-24 14:46 GMT]


 
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traducteurs assermentés Mar 24, 2017

Sheila Wilson wrote:

il y a toujours bon nombre qui se situent au-dessus du 'norme'.
https://www.sft.fr/clients/sft/telechargements/file_front/4c45ab788dee5.pdf

Evidemment, il s'agit pour la plupart de traducteurs assermentés


 
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Cas d'étude Mar 25, 2017

Catherine De Crignis a écrit :

Normalement je demande 0,12, mais comme c’était une agence française et que je suis toujours trop chère pour elles, j’ai répondu 0,11.



En toute collégialité, je ne comprends ni l'argumentation ni la conclusion. Je ne conteste pas, mais m'interroge : vous partez la tête basse, pourquoi ? Mon idée serait de tirer vers le haut et non vers le bas.



Ce qui m’a naturellement valu la ritournelle habituelle : « comme c’est cher, nous faisons travailler des traducteurs de haut niveau qui sont enchantés de traduire à 0,08, etc. ».



Va pour la ritournelle, c'est un fait. Mais que cherche cette agence, qui vous sollicite, alors qu'elle travaille avec des gens qui lui conviennent ?

Il y a sans doute plein de vraies bonnes réponses, mais l'agence a de toute évidence des difficultés avec les gens qu'elle « fait travailler ». Rien que la terminologie pointe une certaine conception à mon avis très suspecte.

Je ne connais pas de traducteur de très haut niveau se satisfaisant de 0,08. L'agence se fait une très étrange conception de ce qu'est une qualité de haut niveau. Sans doute aussi est-ce pour cela qu'elle a des problèmes avec ses « travailleurs ». Se pourrait que le client final ne soit pas toujours très content, simple supposition.



Je précise qu’il s’agit d’une petite agence (qui a le malheur de servir des mastodontes de l’industrie et de se soumettre au tarif exigé - tant pis si ça dézingue le marché, après nous le déluge...)



Là aussi, je crains de ne pas comprendre : qui se soumet à un tarif exigé par qui ? Je comprends que c'est l'agence qui se soumet aux tarifs exigés par les mastodontes de l'industrie ?

Si c'est bien cela, je crains que l'analyse ne soit pas la bonne. Je vois plutôt l'agence casser les prix pour emporter des marchés coûte que coûte, laisser penser que c'est ainsi que cela se passe et que c'est la norme ?

Je ne connais pas de gros industriel imposant quoique ce soit sur le marché de la traduction ? Et il va de soi que si l'agence se couche pour remporter un marché, elle ne peut que maltraiter « ses » traducteurs.

Je me trompe peut-être, mais pour revenir à un aspect de cette discussion, ce sont les mastodontes et les agences qui sont demandeurs, non l'inverse. La patience a peut-être des limites, mais je privilégie la démarche didactique.

Très bonne fin de semaine !


 
Andrea Halbritter
Andrea Halbritter  Identity Verified
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Il faut être réactif et disponible Mar 25, 2017

Pas sûre qu'être traducteur à côté d'un travail comme salarié soit si facile que ca.

Comme traducteur vous devez être très réactif et disponible...


 
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gayd (X)
féroce concurrence entre agences Mar 26, 2017

Adrien Esparron wrote:

Catherine De Crignis a écrit :

Normalement je demande 0,12, mais comme c’était une agence française et que je suis toujours trop chère pour elles, j’ai répondu 0,11.



En toute collégialité, je ne comprends ni l'argumentation ni la conclusion. Je ne conteste pas, mais m'interroge : vous partez la tête basse, pourquoi ? Mon idée serait de tirer vers le haut et non vers le bas.



Ce qui m’a naturellement valu la ritournelle habituelle : « comme c’est cher, nous faisons travailler des traducteurs de haut niveau qui sont enchantés de traduire à 0,08, etc. ».



Va pour la ritournelle, c'est un fait. Mais que cherche cette agence, qui vous sollicite, alors qu'elle travaille avec des gens qui lui conviennent ?

Il y a sans doute plein de vraies bonnes réponses, mais l'agence a de toute évidence des difficultés avec les gens qu'elle « fait travailler ». Rien que la terminologie pointe une certaine conception à mon avis très suspecte.

Je ne connais pas de traducteur de très haut niveau se satisfaisant de 0,08. L'agence se fait une très étrange conception de ce qu'est une qualité de haut niveau. Sans doute aussi est-ce pour cela qu'elle a des problèmes avec ses « travailleurs ». Se pourrait que le client final ne soit pas toujours très content, simple supposition.



Je précise qu’il s’agit d’une petite agence (qui a le malheur de servir des mastodontes de l’industrie et de se soumettre au tarif exigé - tant pis si ça dézingue le marché, après nous le déluge...)



Là aussi, je crains de ne pas comprendre : qui se soumet à un tarif exigé par qui ? Je comprends que c'est l'agence qui se soumet aux tarifs exigés par les mastodontes de l'industrie ?

Si c'est bien cela, je crains que l'analyse ne soit pas la bonne. Je vois plutôt l'agence casser les prix pour emporter des marchés coûte que coûte, laisser penser que c'est ainsi que cela se passe et que c'est la norme ?

Je ne connais pas de gros industriel imposant quoique ce soit sur le marché de la traduction ? Et il va de soi que si l'agence se couche pour remporter un marché, elle ne peut que maltraiter « ses » traducteurs.

Je me trompe peut-être, mais pour revenir à un aspect de cette discussion, ce sont les mastodontes et les agences qui sont demandeurs, non l'inverse. La patience a peut-être des limites, mais je privilégie la démarche didactique.

Très bonne fin de semaine !


Il existe une concurrence très forte entre les agences elles-mêmes. J'ai d'ailleurs pu en être le témoin direct
(Même document proposé par deux agences différentes). Les gros donneurs d'ordres font jouer la concurrence entre les agences.

Par ailleurs, il est certain qu'il y a des tarifs largement supérieurs à 0.08, mais il faut un certain degré de technicité que tous les traducteurs n'ont pas. Les qualités rédactionnelles ne suffisent pas. Elles ne sont qu'un prérequis.



[Modifié le 2017-03-26 08:44 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 08:45 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 08:48 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 08:50 GMT]


 
Platary (X)
Platary (X)
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Soyons précis Mar 26, 2017

David GAY a écrit :

Les gros donneurs d'ordres font jouer la concurrence entre les agences.



C'est me semble-t-il dans l'ordre des choses ? En revanche, qui sont ces « gros donneurs d'ordre » ?



Par ailleurs, il est certain qu'il y a des tarifs largement supérieurs à 0.08, mais il faut un certain degré de technicité que tous les traducteurs n'ont pas.



Voilà un constat, qui mériterait certains développements, mais il a ici jusqu'à présent été question de « traducteurs de haut niveau ».



Les qualités rédactionnelles ne suffisent pas. Elles ne sont qu'un prérequis.



Admettons...


 
gayd (X)
gayd (X)
spécialisation Mar 26, 2017

Adrien Esparron wrote:

David GAY a écrit :

Les gros donneurs d'ordres font jouer la concurrence entre les agences.



C'est me semble-t-il dans l'ordre des choses ? En revanche, qui sont ces « gros donneurs d'ordre » ?



Par ailleurs, il est certain qu'il y a des tarifs largement supérieurs à 0.08, mais il faut un certain degré de technicité que tous les traducteurs n'ont pas.



Voilà un constat, qui mériterait certains développements, mais il a ici jusqu'à présent été question de « traducteurs de haut niveau ».



Les qualités rédactionnelles ne suffisent pas. Elles ne sont qu'un prérequis.



Admettons...


Je pense que pour obtenir des bons tarifs, il est indispensable d'avoir une spécialisation sérieuse et crédible.
Avoir vécu ou étudié 1 an dans un pays ne suffit pas, car il ne s'agit pas d'avoir une bonne pratique orale dans des situations de la vie quotidienne.

L'étude de la SFT est d'ailleurs intéressante à ce titre: elle révèle que parmi ses membres, ce sont ceux qui n'ont pas de formation de traducteur qui gagnent le plus. Un ingénieur a plus de chances d'être un bon traducteur dans son domaine de spécialité qu'un traducteur généraliste de formation. Et c'est aussi lui qui obtiendra
les meilleurs tarifs dans son domaine de spécialité. De plus, sa productivité sera largement supérieure car il n'aura pas à chercher les termes de spécialité dans le dictionnaire. Le gain est donc double.


[Modifié le 2017-03-26 09:29 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 09:30 GMT]

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[Modifié le 2017-03-26 09:40 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 09:48 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 12:14 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 12:15 GMT]


 
gayd (X)
gayd (X)
donneurs d'ordres Mar 26, 2017

[quote]Adrien Esparron wrote:

David GAY a écrit :

Les gros donneurs d'ordres font jouer la concurrence entre les agences.



C'est me semble-t-il dans l'ordre des choses ? En revanche, qui sont ces « gros donneurs d'ordre » ?

[quote]

Non, cela ne me semblait pas évident a priori. Les gros donneurs d'ordres sont les grands groupes internationalisés.

[Modifié le 2017-03-26 09:54 GMT]


 
gayd (X)
gayd (X)
avenir de la profession Mar 26, 2017

Lorsque les translations machines seront capables de poser des questions KUDOZ,
les traducteurs en seront réduits au statut d'allocataires RSA qui répondront aux questions
KUDOZ pour se distraire. Ils auront aussi la possibilité de travailler bénévolement pour TWB.
Mais qui sait si des translations machines ne se cachent pas déjà derrière les profils
de célèbres KUDOZ askers, tant l'ingéniosité des agences est grande pour abaisser leurs
coûts de revient
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Lorsque les translations machines seront capables de poser des questions KUDOZ,
les traducteurs en seront réduits au statut d'allocataires RSA qui répondront aux questions
KUDOZ pour se distraire. Ils auront aussi la possibilité de travailler bénévolement pour TWB.
Mais qui sait si des translations machines ne se cachent pas déjà derrière les profils
de célèbres KUDOZ askers, tant l'ingéniosité des agences est grande pour abaisser leurs
coûts de revient? Il est également possible que des répondeurs KUDOZ soient aussi des robots qui
font leur apprentissage grace au système agree/disagree

[Modifié le 2017-03-26 13:03 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 13:06 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 13:10 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 13:11 GMT]

[Modifié le 2017-03-26 13:26 GMT]
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Schtroumpf
Schtroumpf
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En effet, le traducteur est petit face à la politique d'achat de l'industrie Mar 27, 2017

Je ne peux que confirmer la difficulté dont parle David. Il y a 30 ans j'avais de belles commandes de la part de l'industrie automobile. Aujourd'hui c'est impossible. Le marché est cytophagé par une chaîne où la traduction n'est qu'une prestation achetée à bas coût parmi d'autres. C'est une politique voulue par l'industrie.

Ensuite, il y a trop d'intermédiaires et d'échelons de responsabilité pour que la piètre qualité des traductions achetées au kilo gêne les décide
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Je ne peux que confirmer la difficulté dont parle David. Il y a 30 ans j'avais de belles commandes de la part de l'industrie automobile. Aujourd'hui c'est impossible. Le marché est cytophagé par une chaîne où la traduction n'est qu'une prestation achetée à bas coût parmi d'autres. C'est une politique voulue par l'industrie.

Ensuite, il y a trop d'intermédiaires et d'échelons de responsabilité pour que la piètre qualité des traductions achetées au kilo gêne les décideurs. Rappelons qu'il y a longtemps, le demandeur commandait en direct à "son" traducteur, là où il faut passer (maintenant et depuis pas mal de temps déjà) par une demande d'achat, le responsable hiérarchique, un service gestionnaire des achats qui passe des contrats-cadre pour imposer 20% de remise, le gros prestataire linguistique, sa plate-forme de gestion des commandes, etc.

Toutes ces aberrations ont en grande partie été imposée par les gros industriels multinationaux, mais oui. Même dans l'aéronautique on cherche à tirer vers le bas les tarifs, et tant pis si les compétences des "traducteurs" sont plus que discutables.

Certes nous sommes acteurs, mais nos possibilités d'action en tant que freelance sont minuscules. C'est logique car notre profession est atomisée alors qu'en face nous avons des entités d'une puissance qui ne nous laisse pas beaucoup de chance.

Pour revenir à la question initialement posée, je vois mal comment on peut s'établir comme traducteur sans y consacrer au moins 30h par semaine et avoir un oeil vissé sur la boîte mail le reste du temps.
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Catherine De Crignis
Catherine De Crignis  Identity Verified
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Toujours HS Mar 28, 2017

Je réponds en vitesse.
Je ne baisse pas la tête, il m’arrive simplement de vaguement de regretter de travailler si peu en France, même si à vrai dire rien ne m’a incitée à faire d’efforts dans ce sens. J’y pense et puis j’oublie, jusqu’à ce que j’entende ou lise une nouvelle aberration…
En théorie le prestataire fixe son prix. En pratique, dans bien des cas — et ça dépasse largement notre domaine —, c’est la direction des achats qui donne le ton. Et b
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Je réponds en vitesse.
Je ne baisse pas la tête, il m’arrive simplement de vaguement de regretter de travailler si peu en France, même si à vrai dire rien ne m’a incitée à faire d’efforts dans ce sens. J’y pense et puis j’oublie, jusqu’à ce que j’entende ou lise une nouvelle aberration…
En théorie le prestataire fixe son prix. En pratique, dans bien des cas — et ça dépasse largement notre domaine —, c’est la direction des achats qui donne le ton. Et bon nombre d’intermédiaires ne savent pas ce qu’ils vendent.
Je ne suis pas pessimiste pour autant. L’important est de rester du bon côté du fossé !
Catherine
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